L'Affaire Bellounis et la Première Guerre Civile Algérienne

(1957-1960)

L'un des épisodes les plus sombres et les moins racontés de la révolution algérienne

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III- ANNEXES

III-3- Points du Règlement Intérieur de l'ANPA

 - Chaque unité en opération doit, obligatoirement, accomplir une action militaire par semaine. Interdiction absolue pour une unité de prendre ses quartiers de nuit sans disposer des sentinelles. Interdiction absolue de laisser à un combattant mort ou blessé son arme et ses munitions. En cas de faute prouvée, peine de mort.

Interdiction de laisser un combattant blessé sur le terrain.

Interdiction absolue en opération, de déposer son arme à plus d’un mètre de soi et de quitter sa cartouchière, de jour comme de nuit.

Si un combattant est dans l’impossibilité de se servir de son arme (peur paralysante, par exemple), le désarmer et l’affecter à un service.

Interdiction pour les officiers et sous officiers de porter les galons au combat.

Tout contact entre les combattants et les civils est strictement interdit.

Toute relation avec une femme est punie de mort.

Interdiction sous peine de mort de se déplacer seul. (contre les désertions ; au moins 3 combattants)

Les postes de radios et les journaux sont interdits pour les combattants. Seuls les officiers y ont droit.

Les combattants et leurs officiers doivent manger le même repas dans le même plat.

Un refus d’obéissance entraine la mort.

Les motifs de toute condamnation à mort ou exécution doivent être notés pour information du PC.

A la halte du soir, le repos doit être quotidiennement précédé d’une heure de maniement d’armes.

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